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vendredi, 6 avril 2007

Un ingénieur, un vrai

Samedi 31 mars a eu lieu la cérémonie de remise des diplômes : la Magistrale. Très belle cérémonie, en collaboration avec le cirque StarLight qui animaient les pauses inter-discours. Même Paul Allen était présent et serrait la main de tous les nouveaux ingénieurs. Non là je fabule un peu sur la poignée de main, mais Paul était bien présent et nous a fait un discours de 40 minutes. Une galerie de photo de la Magistrale 2007 est disponible.

Puis fut le temps de la remise des diplômes, donc du passage sur scène et de la photo de la volée "Master in Computer Science Printemps 2007".

Et petite cerise sur le gâteau, qui est aussi l'aboutissement du travail régulier que j'ai fourni tout au long de mon travail de Master, j'ai reçu le prix de la Société Suisse des entreprises en qualité de deuxième meilleure moyenne du cycle Master de la faculté d'Informatique. Voilà une ligne de plus à ajouter à mon CV :)

mardi, 13 mars 2007

Travail de Master : quelques chiffres (suite)

Quelques chiffres supplémentaires pour mon travail et mon Master en général :

  • Note finale du travail de Master : 6 (sur 6 donc :))
  • Moyenne de Master (sur 93 crédits) : 5.79
  • Et pas une note en dessous de 5.
Je tenais juste à remercier Marius Erni, Dominique Bongard et Samuel Gmehlin grâce à qui j'ai réussi à me surpasser durant ces presque 2 ans de Master.

jeudi, 22 février 2007

Travail de Master : quelques chiffres

Rendu vendredi 16 février 2007 à 11h10 et défendu le vendredi suivant, soit le 23 février à 10h30, voici quelques chiffres au sujet de mon travail de Master :

Analyse et ingénierie inverse de récepteur satellite Free-To-Air


Le projet se déroulait sur 24 semaines, donc 120 jours. Retranchés des 8 jours de vacances dont j'ai pu jouir, ça nous fait 112 jours de travail effectif.

Au final un rapport de 70 pages, 17'426 mots pour 109'036 caractères, et une présentation de 45 minutes supportée par 44 slides encouragé par 300 visites de mon superviseur.

Mon projet c'est aussi 10'000 lignes de code réparties dans 4 projets (dont IDA Pro et Mame) écrites en 1000 heures de travail grâce à 100 litres de Coca-cola Light. C'est aussi 200 heures de trajets en voiture, 16'800 km parcourus sur l'autoroute A12 entre Matran et Lausanne-Blécherette, 384 mails envoyés en interne et 1640 mails en externe, donc une moyenne de plus de 27 mails envoyés par jour.

Tout cela pour un travail dont je suis entièrement satisfait, quant par le cadre de travail offert par l'équipe du CSO Office du groupe Kudelski que par les résultats intéressants que j'ai développés.

Et bien entendu la note finale que je vous laisse deviner reflète la qualité du travail :)

jeudi, 21 septembre 2006

Mes cours de Master : terminés

Alors que mon travail de diplôme est déjà bien entamé, je voulais juste m'arrêter un peu sur mes résultats du Master à l'EPFL.

Le détail des notes peut être trouvé sur mon site : Mes notes de Master, et il y a 2 choses importantes à relever : 5.57 de moyenne (sur 6) sur l'année, et aucune note en dessous de 5.

Ce que j'aimerais montrer par là, ce n'est pas combien je suis fort et tout, loin de moi cette idée narcissique, mais plutôt qu'avec de la motivation et de la persévérance, on arrive à nos fins (et en passant faire un clin d'oeil à certains détracteurs du redoublement dans les universités, mais une réponse plus complète viendra peut-être dans un autre billet, intitulé quelque chose comme "L'apprentissage par l'échec").

La motivation est une capacité merveilleuse dont nous a dotés mère Nature, grâce à laquelle on peut bouger des montagnes. La motivation donne des ailes, décuple les forces, mais ne serait qu'un feu de paille si la persévérance ne prenait pas la relève. La persévérance, elle, est plutôt une discipline de vie, une force mentale qui, si elle est utilisée à outrance, se transforme rapidement en obstination.

J'ai appris, après deux échecs, à dompter ma motivation, puis j'ai cultivé ma persévérance pour finalement arriver là ou j'en suis aujourd'hui, en train de faire mon travail de diplôme dans le groupe Kudelski. Et je suis convaincu que refaire la deuxième année était pour moi la meilleure chose, tant cette année est importante sur le plan théorique. Finir une branche avec juste la moyenne, c'est suffisant, mais à mes yeux actuels ça n'est pas assez pour prétendre avoir compris les finesses de la matière et pouvoir tisser des liens avec d'autres branches. J'ai réussi à le faire grâce au travail, et ça se ressent à beaucoup de niveaux.

Le travail n'est pas une source de frustration, bien au contraire. Et la recette en est bien simple :

  • Immergez-vous dans un projet,
  • Adoptez un état d'esprit positif et la motivation grandira d'elle-même,
  • Fixez-vous des objectifs à court et moyen terme pour favoriser la persévérance.

vendredi, 15 septembre 2006

Les quinze jours décisifs des cours à option

Texte à paraître dans la brochure de valorisation du Collège des Humanités de l'EPFL

Le processus de décision qui conduit les étudiants à choisir tel ou tel cours à option, au terme des deux semaines qui précèdent l’inscription définitive, est loin d’être aussi anecdotique qu’il n’y paraît. En effet, de tels libres choix ont souvent une influence décisive sur l’orientation future d’une carrière.

Un sérieux instrument statistique à l’appui, les six auteurs de l’étude ont interpellé leurs camarades sur la perception de leurs propres compétences face au cours envisagé, l’intérêt suscité, l’utilité estimée, les qualités du professeur, la difficulté du cours, le degré d’autonomie et les liens sociaux entretenus entre étudiants. 62 personnes, soit 43 hommes et 19 femmes, ont répondu. Cette enquête devrait éclairer les processus de décision mais aussi offrir aux enseignants un outil de réflexion sur les moyens à leur disposition pour stimuler la motivation intrinsèque des étudiants, sans laquelle il n’y a pas d’apprentissage optimal.

La première bonne nouvelle qui se dégage des résultats obtenus repose sur le fait que les étudiants opèrent majoritairement des choix qui épousent au mieux leur plaisir et leur intérêt. Les chiffres sont éloquents : la volonté de maîtriser un nouveau domaine qui séduit, donc de relever un nouveau défi, passe nettement avant des objectifs de performance liés à des critères de type utilitaire.

Mais l’un des points les plus intéressants que l’étude met au jour concerne les étudiants dits « faiblement auto-efficaces », c’est-à-dire ceux qui doutent de leur capacité à maîtriser une branche. Face à ce « public réticent », les professeurs sont capables de renverser la vapeur et de convaincre durant ces deux semaines cruciales, mais à trois conditions : qu’ils clarifient les buts du cours, favorisent le comportement autonome de leurs étudiants et privilégient l’écoute de leurs besoins personnels. C’est effectivement autour de ces trois axes que s’articule l’auto-détermination des étudiants, caractérisée par le goût du risque, une ouverture plus grande à l’apprentissage, et donc une motivation plus élevée.

Tiré de : L’influence des deux premières semaines de cours, avant l’inscription définitive, sur la motivation autonome des étudiants à choisir un cours et le rôle de l’auto-efficacité dans ce choix

Auteurs : Loana Chatelain,Benoît Perroud, étudiant en informatique
Laura Derksen, Sarah Emery, François-Xavier Meuwly, étudiants en mathématiques
Guillaume Schmit, étudiant en microtechnique

Sous la direction de Fabrizio Butera et Régis Scheidegger, faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne